Des sociétés chinoise et japonaise encore en lice pour la construction d’une centrale nucléaire en Turquie

ISTANBUL / ANKARA, 4 avril — Une société chinoise et un consortium franco-japonais sont entrés dans la course finale dans le cadre de l’appel d’offres pour la construction d’une deuxième centrale nucléaire en Turquie, a déclaré jeudi le ministre turc de l’Energie Taner Yildiz.

« La compétition continue. Nous sommes encore en pourparlers avec la Chine et le Japon », a fait savoir M. Yildiz.

La Chine, le Japon, la Corée du Sud et le Canada avaient été présélectionnés dans le cadre de l’appel d’offres pour la future centrale nucléaire d’une capacité de 5 000 mégawatts qui va être construite dans la province de Sinop, région située en bord de mer Noire à environ 700 kilomètres d’Istanbul.

Pour tenter de remporter ce contrat estimé à 25 milliards de dollars américains, les sociétés japonaises Itochu et Mitsubishi se sont associées au groupe français GDF Suez pour soumettre une offre conjointe.

Le soumissionnaire chinois, CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Holding Co.), est un grand groupe spécialisé dans l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.

Le mois dernier, ont été successivement écartées l’offre du Canada puis celle de la Corée du Sud en raison de l’absence de garantie financière.

Agence de Presse Xinhua