Un économiste américain dresse un portrait mitigé de l’évolution de l’économie mondiale

Avenir sombre pour l’économie mondiale… Je suis assez d’accord avec ce choix sémantique. L’avenir économique est particulièrement sombre, c’est précisément la raison pour laquelle vous devez préparer vos patrimoines, réagencer vos allocations d’actifs et également vous préparer à devenir plus résilient et plus « résistant » à titre personnel. Cela passe par une réflexion personnelle sur votre PEL, ce qui veut dire votre patrimoine, votre emploi et votre localisation qui sont des paramètres relevant de votre propre liberté de choix.

Charles SANNAT

WASHINGTON, 3 octobre (Xinhua) – Un économiste américain du Peterson Institute for International Economics a prévu ce vendredi un avenir plutôt sombre pour l’économie mondiale, même si les États-Unis et le Royaume-Uni devraient mieux s’en sortir et qu’un optimisme mesuré peut s’appliquer à la Chine.

Les économies de la zone euro font face à des risques de ralentissement de la croissance et de taux de chômage élevés. Les perspectives pour nombre de marchés émergents continuent de s’assombrir selon l’équipe « outlook » de l’institut, dirigée par David Stockton, ancien économiste en chef de la Federal Reserve Board de 2000 à 2011.

M. Stockton prévoit que l’activité américaine s’améliorera pour dépasser les 3 % au second semestre et que ce chiffre sera maintenu à 2,9 % en 2015 en raison de l’amélioration des finances des foyers américains.

L’économie américaine pourrait toutefois accuser le coup des mauvaises performances économiques à l’étranger, a-t-il ajouté.

M. Stockton s’attend également à ce que la Federal Reserve commence à revoir ses taux d’intérêt à la hausse vers la mi-2015.

Il prévoit une croissance solide de 3,1 % en Grande-Bretagne en 2014 mais de seulement 0,6 % pour la zone euro cette année, en attendant un relèvement modeste à 1,1 % en 2015 et à 1,5 % en 2016.

M. Stockton a également annoncé les prévisions de l’institut pour la Chine, dont la croissance devrait ralentir progressivement jusqu’à 7,3 % en 2014 et 7,1 % en 2015, principalement à cause de l’affaiblissement des marchés immobiliers.