C’est un article du Monde, reprenant une dépêche de l’AFP, qui nous apprend que le gouvernement planche actuellement sur la fin du jour de carence pour les fonctionnaires.
Je pense que dans un moment ou des efforts financiers importants sont demandés à la population française et en particulier aux classes dites moyennes supérieures, c’est un signal désastreux à envoyer à nos concitoyens.
L’opposition des français entre eux
Cela ne peux qu’exarceber le ressentiment entre les français du privé et ceux du public. Pour information dans le privé les jours de carence sont au nombre de trois.
Un jour de carence c’est quoi ?
Le nombre de jour de carence est le nombre de jours pendant lequel un salarié en congés maladie n’est plus payé ni par son employeur ni par la sécurité sociale. L’idée de base était que les salariés fussent-ils fonctionnaires pouvaient « s’autoassurer » quelques jours. Cela a également pour avantage non négligeable de limiter les abus puisque les trois premiers jours n’étaient pas pris en charge.
Avec cette nouvelle idée du gouvernement purement démagogique et électoraliste, on chouchoute et bichonne le « coeur » de l’électorat socialiste (les fonctionnaires) au détriment de l’ensemble du reste de la société française… qui est aussi en partie socialiste.
Il est intolérable dans cette période de vaches maigres d’oublier l’intérêt général et de faire passer avant celui des corporatismes et des régimes spéciaux.
C’est véritablement scandaleux et profondément injuste pour les millions de français qui eux… ne sont pas fonctionnaires, ne bénéficient pas d’avantages acquis, n’ont pas le même système de retraite, et financent via la création de richesse du privé les avantages d’un autre temps du public.
On retombe donc une fois de plus dans les travers d’une politique politicienne à la petite semaine, ou la non-augmentation des salaires des fonctionnaires via le « gel » des rémunérations est intolérable pour des syndicats de gauche à qui le gouvernement doit quand même « lâcher » quelque chose pour qu’ils puissent faire bonne figure devant leur adhérents. Pathétique de mollesse et de manque de courage alors qu’il convient d’assumer pleinement la plus grande crise économique que traverse notre pays depuis la deuxième guerre mondiale.
Cela ne retire rien à la qualité de notre fonction publique dont le but n’est aucun cas de critiquer bêtement l’utilité ou l’action. Mais comme disait notre Président les efforts doivent être justes!
Je ne vois point de justice dans une telle réforme.
Charles SANNAT
Pour lire l’article complet du Monde avec la réaction de Laurence Parisot Présidente du MEDEF