Quel humour… Le FMI tancé pour ses remèdes après la crise financière

Une dépêche AFP nous apprend que « les remèdes du FMI mêlant austérité budgétaire et soutien monétaire massif ont été « loin d’être efficaces » pour relancer l’activité après la récession mondiale de 2008-2009, conclut un audit interne très critique publié mardi ».

« Ce cocktail de mesures a été loin d’être efficace dans le soutien à la reprise et a contribué à la volatilité des flux de capitaux sur les marchés émergents », écrit le bureau d’évaluation indépendant (IEO) du Fonds monétaire international, un organe interne créé en 2001″.

« Son rapport, qui passe au crible la période 2008-2013 et s’appuie sur des entretiens dans une trentaine de pays, rencontre un écho particulier au moment où la reprise mondiale donne encore des signes de faiblesse, au Japon ou dans la zone euro, plus de six ans après la chute de Lehman Brothers. »

Hahahahahahahahahaha mais cela fait 40 ans que les « potions amères du FMI », qui ne sont pas surnommées ainsi par hasard, ne provoquent que la ruine systématique dans lesquels le FMI intervient.

L’objectif du FMI n’a JAMAIS été de faire que les pays aillent mieux et d’être gentil avec les populations et les êtres humains mais uniquement de faire privatiser le maximum d’actifs à prix complètement bradés lorsque les pays ont le plus besoin d’argent au profit de quelques immenses multinationales très majoritairement américaines qui s’empiffrent depuis un demi-siècle sur le dos de tous les peuples de la planète. C’est cela la réalité du FMI, tout le reste c’est de la littérature et de la manipulation destinée uniquement à faire croire que l’on est gentil. C’est du marketing pour vendre la sauce FMI. Plus le FMI dit qu’il a tort, plus il continue exactement la même politique en demandant la même chose que ce soit en Grèce, en Espagne, en Italie, au Portugal et, très bientôt dès 2015, chez nous, en France… à savoir encore plus d’austérité pour les peuples et plus de privatisations pour les transnationales.

Ne soyez pas dupes.

Charles SANNAT

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