La SNCF promet l’accès à Internet dans tous les trains fin 2016

« La SNCF a présenté ce mardi, lors d’une conférence de presse, des projets tous azimuts dans le digital. Un coup d’accélérateur à 450 millions d’euros, qui doit profiter tant à ses salariés qu’à ses clients. Ainsi, concernant l’accès à Internet pour les voyageurs, la 3G et la 4G seront déployés dans tous les trains du quotidien (9,6 millions d’utilisateurs par jour). Pour le cas particulier des TGV (300 000 utilisateurs par jour), l’entreprise ferroviaire lance un appel d’offre pour un signal 4G répercuté en Wi-Fi à l’intérieur de la rame. « Sans doute d’ici la fin de 2016, l’ensemble des trains français pourra recevoir correctement » Internet, a indiqué, le président de la SNCF Guillaume Pepy. Un objectif qui semble ambitieux. Le service sera gratuit pour les clients. »

C’est génial hein mes chers amis ? Enfin bon, j’aurais préféré que la SNCF nous annonce tout simplement qu’elle allait FAIRE JUSTE SON TRAVAIL en FAISANT ARRIVER SES TRAINS À L’HEURE !!

Je me fous comme d’une guigne d’avoir Internet si mon train n’est pas foutu de partir à l’heure parce que le conducteur ne s’est pas levé et roupille, parce qu’un contrôleur se fait agresser, parce qu’une locomotive est en panne, parce qu’un sanglier a traversé la voie, parce qu’un abruti s’est emplafonné sur un passage à niveau, parce qu’une caténaire est tombée, parce qu’un rail a eu froid ou qu’une éclisse s’est dévissée…

Le métier de la SNCF c’est de faire rouler des trains (de plus en plus pourris et de moins en moins bien pour un tarif de plus en plus cher pour un service de merde).

J’en ai ras le bol d’être un simple usager dont on se fout ostensiblement de la gueule tous les jours, chaque jour et à chaque heure.

La SNCF, l’une des plus belles entreprises de France et des plus lamentablement gérées et managées, et ne venez pas me dire que c’est difficile et toussa et toussa, je sais très bien comment se passent les choses dans les dépôts de maintenance… En un mot : un extrait d’essence de paresse incarnée et jamais sanctionnée.

Charles SANNAT

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