Grexit : mini-sommet de la dernière chance à Berlin

L’Europe est d’une intransigeance totale et veut faire boire le calice jusqu’à la lie au peuple grec. Je ne peux pas comprendre que l’on sauve des milliers des eaux (c’est normal) et que l’on laisse mourir les Grecs par manque de soins faute d’argent.
La Grèce vit une crise humanitaire. Une crise humanitaire en plein cœur de l’Europe.
Je ne me sens pas, à titre personnel, responsable de la dette de l’État. Pourquoi un Grec devrait se sentir plus responsable des errements de sa classe politique qu’un Français ou un Italien ?
Pourquoi l’Europe punit-elle autant la Grèce ?
Tsipras va subir une pression phénoménale de tous les Européens. S’ils ne cèdent pas, alors ce sera la crise ouverte et peut-être la sortie de la Grèce de la zone euro, sauf que légalement et juridiquement, la Grèce peut faire défaut SANS sortir de la zone euro, et à la place des Grecs c’est exactement ce que je ferais !
Charles SANNAT
Angela Merkel

© AP Photo/ Kai-Uwe Knoth

Angela Merkel a convoqué à Berlin un mini-sommet d’urgence sur la question grecque, la menace de « Grexit » étant plus d’actualité que jamais.

La chancelière allemande Angela Merkel a convoqué lundi à Berlin une réunion de crise sur le problème de la Grèce, les créanciers devant faire la « toute dernière proposition » à ce pays, dont la dette publique dépasse 320 milliards d’euros, soit près de 174 % du PIB.

Le journal Die Welt et l’agence DPA rapportent mardi, en référence à leurs sources au sein des structures gouvernementales allemandes, que ce mini-sommet a notamment réuni le président français François Hollande, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde.

Les médias constatent que l’unité fait défaut sur le dossier grec. Ainsi, dans une interview accordée vendredi dernier au Frankfurter Allgemeine, Mme Lagarde n’a pas exclu une sortie de la Grèce de la zone euro, bien qu’elle soit ensuite revenue sur ses propos. Berlin ne cesse d’affirmer qu’il travaille toujours au maintien de la Grève au sein de la zone euro, alors que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui domine manifestement l’Eurogroupe, ne cache pas sa préférence pour une sortie de la Grèce.

M. Juncker estime pour sa part que le « Grexit » pourrait compromettre la crédibilité de l’Europe auprès des investisseurs étrangers. En somme, « l’échec des négociations avec la Grèce serait l’échec de l’Union européenne ».

Toujours est-il que le mini-sommet de Berlin n’a permis de faire émerger aucun consensus autour la question grecque.

De son côté, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, reproche aux créanciers d’Athènes de formuler des demandes « déraisonnables » et exige des partenaires européens une solution viable. Athènes refuse d’accepter un simple accord de plus et insiste sur l’épuisement de la société grecque après cinq ans d’austérité.

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