France : le déficit commercial s’élève à 4,9 milliards d’euros en mars 2014

PARIS, 7 mai – En France, le déficit commercial est de 4,9 milliards d’euros en mars 2014, alors qu’il était de 3,8 milliards d’euros en février, a-t-on appris mercredi des statistiques communiquées par les douanes françaises.

Le déficit cumulé des 12 derniers mois atteint 59,6 milliards d’euros. Celui de l’année 2013 atteignait 60,8 milliards d’euros, contre 67,4 milliards d’euros en 2012.

En mars, les exportations ont atteint 36,4 milliards d’euros. Les exportations progressent légèrement. Les ventes de produits pétroliers raffinés, de métaux, de véhicules automobiles, de machines industrielles et de matériel de guerre sont notamment « plus fermes ». Les expéditions de bijoux, d’œuvres d’art et documentations techniques industrielles sont par ailleurs « ponctuellement élevées », selon un communiqué des douanes.

En revanche, les livraisons de produits agricoles (céréales) continuent de se replier.

Les exportations varient globalement peu par zones géographiques. Les ventes progressent cependant vers l’Amérique, le Proche et Moyen-Orient, et l’Asie mais se tassent vers l’Afrique. Vers l’Europe, la stabilité résulte de fortes variations antagonistes (poussée vers l’Espagne et replis vers l’Allemagne et la Russie).

En mars, les importations s’élèvent à 41,3 milliards d’euros.

Les importations énergétiques « rebondissent » à la faveur d’une reprise partielle pour les hydrocarbures naturels (dans un contexte d’activité de raffinage encore réduite) et d’un achat exceptionnel de houille. Les achats de produits raffinés accentuent toutefois encore leur repli. La « poussée » des approvisionnements pharmaceutiques est également considérable du fait d’une importation massive de principes actifs autrichiens. Les hausses pour les automobiles, l’industrie navale, la téléphonie, les produits métalliques et les équipements industriels sont par ailleurs significatives et font plus que compenser le net repli des acquisitions de l’industrie aéronautique.

Les importations rebondissent depuis l’Afrique (hydrocarbures, mais aussi biens intermédiaires). Les approvisionnements énergétiques diminuent en revanche encore auprès du Proche et Moyen-Orient. La progression depuis l’Asie tient, entre autres, à l’achat d’un navire et de motos, celle depuis l’Europe hors UE a une origine plus diversifiée.

Depuis l’UE, la hausse des achats pharmaceutiques et d’automobiles est « tempérée » par un repli pour l’aéronautique et la chimie. Enfin, après s’être contractés en février, les achats à l’Amérique s’effritent encore, selon le communiqué des douanes.

Agence de Presse Xinhua

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