États-Unis : la menace du défaut de paiement s’éloigne

« Les républicains de la Chambre des représentants acceptent de relever le plafond de la dette pour six semaines supplémentaires.

Soulagement à Washington. Les républicains de la Chambre des représentants acceptent de relever le plafond de la dette pour six semaines supplémentaires. Ils déposeront un texte dans ce sens aujourd’hui, sans exiger la moindre contre-partie préalable. La nouvelle intervient quelques heures avant une rencontre au sommet entre Barack Obama et les élus républicains. Elle marque une belle victoire pour le Président, qui ne voulait pas lâcher la moindre concession sur la réforme de l’assurance-santé, le fameux « Obamacare ».
La solution n’est évidemment pas idéale : elle ne fait que reporter les problèmes à la fin novembre. Mais elle permettra de passer deux échéances cruciales : celle du 31 octobre, date à laquelle les États-Unis doivent verser quelque 6 milliards de dollars d’intérêts à leurs créanciers. Et celle du 1er novembre, qui coïncide avec le versement de 50 milliards de dollars de prestations sociales (retraites, assurance-maladie, etc.). »

Ouf ! Nous avons gagné 6 semaines comme prévu puisque j’avais indiqué qu’il y aurait certainement dans une première phase d’abord un délai supplémentaire. Le gouvernement fédéral reste fermé et en attendant les fonctionnaires ne sont pas payés, ce qui permet d’économiser quelques dollars supplémentaires.

Rien n’est encore joué dans un sens comme dans l’autre et la situation est toujours explosive.

Charles SANNAT

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