Plafond de la dette : les USA doivent éviter une nouvelle crise de confiance !

« Les États-Unis doivent s’épargner une nouvelle crise de confiance en relevant rapidement le plafond de la dette, qui pourrait être en théorie atteint vendredi, a déclaré jeudi un porte-parole du Fonds monétaire international.

La dernière chose dont les États-Unis ont besoin aujourd’hui est une nouvelle crise de confiance liée à un débat prolongé sur le fait de savoir si les États-Unis honoreront leurs obligations sur leur dette, a déclaré Gerry Rice lors d’une conférence de presse.

À partir de vendredi, les États-Unis seront de nouveau soumis à une limite légale restreignant leur endettement, un mécanisme qui était suspendu depuis mi-octobre et le compromis budgétaire arraché au Congrès. »

Or vendredi, c’est demain, et au moment où j’écris ces lignes, il n’y a toujours aucun accord en vue entre républicains et démocrates. Chose surprenante, un défaut dans la communication du FMI permet de lever le voile sur le marché de l’emploi aux USA puisque selon l’expert du FMI « l’économie américaine a récemment accumulé les signaux favorables mais continue toutefois de montrer certaines faiblesses, notamment sur le marché de l’emploi, qui devraient pousser le pays à éviter une nouvelle crise ». Et moi qui croyais ce que dit la télé, à savoir que c’est le plein emploi aux États-Unis… c’est que l’on nous aurait menti ? Pas possible!

Bref, pas d’accord, le Trésor américain est au bord du dépôt de bilan en cas de non relèvement dès la fin du mois de février tant les échéances à payer sont importantes ! Vous remarquerez le silence assourdissant qui entoure de nouveau ce sujet, comme s’il n’y avait pas de sujet, et c’est d’ailleurs le cas aux USA où les informations sont quasi inexistantes sur l’avancement des négociations.

Je trouve cela en réalité assez inquiétant car on voudrait nous prendre par surprise que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

Je reste persuadé que même si cette hypothèse n’est pas la plus probable, certains aux USA pensent avoir intérêt à un défaut ordonné américain. J’évalue à 30 % cette possibilité et à 70 % celle d’un accord de dernière minute auquel nous sommes désormais habitués.

Charles SANNAT

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