« THE » Revue du web de l’or du 27 février : manipulation du cours de l’or et banques sous surveillance

L’actualité qui agite le marché de l’or cette semaine, c’est l’enquête qui vise une nouvelle fois plusieurs banques. Elles sont soupçonnées de manipulation sur les cours de métaux précieux et dans le viseur du département de la Justice et de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) américains.

Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’une telle enquête se penche sur une manipulation présumée. « Les manipulations sur les cours de l’or sont d’ailleurs désormais un secret de Polichinelle », évoque Charles Sannat dans son Contrarien de la semaine !

Or et argent : les banques soupçonnées de manipulation des cours

Aux États-Unis, le département de la Justice et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) enquêtent actuellement sur une manipulation présumée des cours des métaux précieux. Les cours de l’or, de l’argent, du palladium auraient été manipulés à Londres par plusieurs grandes banques. « HSBC, Bank of Nova Scotia, Barclays, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, J.P. Morgan, Société Générale, Standard Bank et UBS » sont dans le collimateur des instances américaines, selon LaTribune.fr dans un article du 24 février.

Citant le Wall Street Journal, La Tribune rappelle que « ce n’est pas la première fois que le rôle des banques dans le processus de détermination des prix de ces matières premières est mis en cause mais les enquêtes menées jusqu’ici, notamment en Europe, n’ont pas abouti. »

Ce sujet sensible fait également la « Une » du Contrarien.org. « Toutes ces manipulations ont été orchestrées collectivement, avec la complicité des autorités de tutelle de tous les pays concernés, des États, des gouvernements, des politiciens, des banques centrales, bref, de tout le gratin économique de la planète finance », évoque Charles Sannat. Une tribune à ne pas manquer cette semaine !

Sortie de l’euro, monnaie dévaluée… c’est la crise !

Sortir de l’euro ? Cette idée fait l’objet d’un débat sur LesEchos.fr, dans un article du 25 février. « Pour la quasi-totalité des économistes, la monnaie unique européenne est un échec. Reste qu’en sortir coûterait des milliards », avancent d’emblée Paul-Adrien Hyppolite et David Amiel, tous deux élèves à l’école normale supérieure. Pour les deux spécialistes, sortir de l’euro sans quitter l’Union européenne représenterait un coût financier très important pour la France. « Des entreprises aussi cruciales que la SNCF, Carrefour ou Orange seraient très fortement atteintes. Qui pourrait croire que cela ne s’accompagnerait pas d’une crise économique et financière profonde ? », se demandent les auteurs.

En attendant, l’Euro npe sort un nouveau billet de 20 euros pour lutter contre les contrefaçons. Après les mises en circulation des nouveaux billets de 5 et 10 euros, il s’agit d’uneouvelle coupure moins falsifiable. « Les billets existants seront encore valables aussi longtemps qu’ils resteront en circulation », souligne RTFB.be dans un article du 24 février.

En Ukraine et en Azerbaïdjan, c’est la dévaluation de la monnaie qui préoccupe les particuliers. Dans un article du 25 février, 24heures.ch raconte le quotidien des Ukrainiens face à la très forte dévaluation de la hryvnia, la monnaie nationale. Et cite par exemple un entrepreneur ukrainien : « Le fait est que personne ne fait confiance au système bancaire ici. On se rappelle de la crise de 2008, quand il était devenu impossible de disposer de nos épargnes déposées en banque. » Les particuliers cherchent à échanger leurs liquidités à tout prix contre des monnaies plus sûres, et font des réserves en prévision de la hausse des prix des produits du quotidien.

En Azebaïdjan, la banque centrale a décidé de dévaluer sa monnaie locale. « Cette ex-république soviétique du Caucase, riche en hydrocarbures, subit de plein fouet la chute des cours du pétrole et la crise en Russie », relève LeFigaro.fr dans un article du 21 février. Et les résultats sur l’économie azerbaïdjanaise et sur le quotidien des particuliers ne devraient pas tarder à se faire sentir…

Quand la mauvaise gestion des mines continue de faire des victimes

En Afrique du Sud, c’est le dernier accident survenu dans une mine d’or le week-end dernier qui remet la sécurité à l’ordre du jour. 500 mineurs ont été coincés dans les profondeurs d’une mine à 70 km de Johannesburg après un incendie. Et si tous sont sortis indemnes, cela « relance le débat sur la sécurité dans les mines », évoque Rfi.fr dans un article du 23 février.

Selon le site d’information, les syndicats ont fait part de leurs inquiétudes quant aux mesures mises en place. « Certes, le nombre d’accidents dans les mines est en baisse chaque année, mais le taux de mortalité reste toutefois élevé, avec 86 mineurs décédés en 2014, auxquels s’ajoutent sept autres mineurs décédés depuis le début de cette année », rappelle Rfi.fr.

Au Mali, c’est l’orpaillage et ses dérives sur la population locale qui est de nouveau évoqué. Dans un article du 24 février, Maliweb.net se penche sur le devenir des populations – et notamment des enfants – dans l’univers des mines clandestines. « L’exploitation artisanale de l’or devient aujourd’hui une source de malheur pour les enfants riverains du fleuve Niger. Depuis quelques années, des milliers d’adolescents abandonnent les bancs pour travailler dans les mines », regrette le site d’information.

Des témoignages qui montrent une nouvelle fois qu’en termes d’extraction propre, il y a les bons et les mauvais élèves !