Taxe sur l’EBE : Bercy modifie ses plans

« Nouveau rebondissement dans le feuilleton de la fiscalité des entreprises. À peine inscrit dans le projet de loi de finances 2014, le nouvel impôt sur l’excédent brut d’exploitation (EBE) qui devait s’appliquer aux entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 50 millions d’euros est déjà revu.

Face aux critiques, le gouvernement devrait taxer l’excédent net d’exploitation qui, à la différence de l’excédent brut (EBE), ne prend pas en compte les amortissements. En revanche, le taux serait relevé de 1 % à 1,3 %. »

Voilà ce que nous apprend cet article du Figaro du jour. Encore un nouveau couac dans la communication et la politique fiscale. Et cela continue car la solution envisagée pour remédier à la grogne des patrons est assez stupide. Finalement, on prendrait en compte les amortissements (comptables) mais en échange, pour que cela rapporte la même chose à l’État et donc coûte la même chose aux entreprises, on augmente le taux d’imposition…

Il est stupide comptablement parlant de vouloir taxer autre chose que les bénéfices d’une entreprise, c’est-à-dire ce qui reste à la fin quand tout a été payé !

Cet impôt nouveau est complètement hallucinant dans le fond comme dans la forme.

Une preuve supplémentaire de l’amateurisme de ce gouvernement qui n’aurait pas dû créer le fameux CICE pour reprendre ce qu’il a donné. Tout cela devient absurde. Un avantage donné, repris aussitôt par un nouvel impôt… compensé par un nouveau cadeau compensé par une nouvelle taxe. STOP !

Charles SANNAT

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