« THE » Revue de l’or du Web du 21 février : les pièces et lingots recherchés par les particuliers, la Suisse lève le secret sur son or

En début de semaine, le cours de l’or a tutoyé les 1 330 dollars. Une légère baisse est à noter pour l’once, ramenant le cours à 1 314 dollars dès mardi, comme précisé sur le site Boursorama le 18 février. Mais selon le World Gold Council, l’or pourrait reprendre des couleurs dès 2014.

2014, l’année de la reprise ?

D’après le World Gold Council, la demande en or a accusé une baisse de 13 % au cours de l’année 2013. C’est ce qu’indique le site d’informations Capital le 18 février, en précisant que s’il s’agit de la plus forte perte pour le métal jaune en 32 ans, 2014 pourrait bien être « l’année de la reprise ».

Des particuliers toujours confiants vis-à-vis des pièces, en Chine et ailleurs

Néanmoins, la baisse des cours de l’or a entraîné une forte hausse de la consommation de métal jaune : 21 % de plus pour l’or physique (bijouterie, pièces et lingots). Selon un article des Échos paru le 19 février, ce sont les particuliers qui « sauvent le marché », en modifiant leurs habitudes d’achat. À noter : l’engouement pour l’or a bondi en Turquie avec 60 % de demande en plus, ainsi qu’en Thaïlande, avec une hausse de 73 %.

Le rapport du World Gold Council évoqué dans l’article de La Tribune du 18 février confirme l’information donnée dans la revue du Web de la semaine dernière : la Chine est bien le premier pays consommateur d’or en 2013 devant l’Inde. « La demande d’or physique (bijoux, pièces et lingots) a en effet atteint le « niveau record » de 1 065,8 tonnes en Chine, en hausse de 32 % par rapport à 2012, contre 974,8 tonnes en Inde. » Les mesures prises par le gouvernement indien, consistant à limiter les entrées d’or dans le pays pour réduire le déficit, ne sont pas étrangères à cette augmentation. Le métal jaune reste donc une valeur refuge sûre, surtout dans sa forme physique.

La Suisse lève le secret sur son or

Pour la première fois, Berne lève le voile sur la provenance de l’or importé en Suisse. C’est ce que rapporte La Tribune de Genève dans son article du 20 février. Alors que ces informations restaient habituellement confidentielles, et ce depuis 1980, l’Administration Fédérale des Douanes (AFD) fait un pas en avant vers la transparence avec cette publication. Une nuance toutefois : les chiffres publiés ne sont valables que pour le mois de janvier 2014, et il n’est visiblement pas encore question de dévoiler ceux des années précédentes. D’après l’AFD, « Le Conseil fédéral décidera ultérieurement si cette pratique doit aussi être révisée ».

Place aux chiffres. En janvier 2014, le premier fournisseur d’or pour la Suisse était le Royaume-Uni avec 60,2 % de l’or importé. Les États-Unis arrivent en deuxième position (4,9 %), suivis de l’Italie (3,8 %) et de l’Allemagne (2,8 %). L’article se termine sur cette précision : « Les données publiées par Berne montrent qu’à priori, la Suisse s’est conformée aux restrictions en vigueur touchant les pays sous embargo international. La liste ne révèle en tout cas aucune importation directe d’or en provenance d’Érythrée ou de RDC par exemple. »

Le bitcoin, toujours aussi peu rassurant

Les États-Unis vont bientôt accueillir leurs premiers distributeurs de bitcoin, après le Canada à l’automne dernier. Ce sont les villes de Seattle et d’Austin qui profiteront de ces distributeurs aptes à gérer des transactions « du bitcoin vers l’argent réel et vice-versa, mais également des transactions entre deux porte-monnaie virtuels ». L’entreprise fabricante de ces distributeurs pourrait en implanter en Europe, selon un article du 18 février sur Clubic.com.

Pour autant, il ne semble pas que les Français soient prêts à accepter l’arrivée du bitcoin dans l’Hexagone. Rares sont les enseignes qui acceptent les paiements en bitcoin, et plus rares sont les clients qui disposent de cette monnaie pour régler leurs achats. En cause : la volatilité de sa valeur, qui, d’après un article du Parisien paru le 20 février « a joué aux montagnes russes ces derniers mois », mais aussi sa traçabilité, sachant que les banques centrales pointent du doigt les manques de garantie du bitcoin.