Réduction du capital public dans les entreprises : une « erreur » selon Lienemann

Je vous conseille la lecture de cette dépêche AFP reprise par la Montagne et qui indique que pour Marie-Noëlle Lienemann « la réduction de la participation de l’État dans le capital de certaines entreprises publiques pour soutenir l’investissement, évoquée dimanche par Jean-Marc Ayrault, est une erreur, car le capital public est un atout économique, social et industriel majeur », selon la sénatrice socialiste.

Alors que je suis en profonde opposition avec à peu près l’ensemble des propositions avancées par l’aile gauche du PS, en particulier le plan de relance de 43 milliards d’euros qui reposerait sur un financement lié uniquement à de nouvelles dettes, je dois avouer que je partage l’opinion de Madame la sénatrice sur ce sujet même si ce n’est pas tout à fait pour les mêmes raisons.

Certaines entreprises d’état sont rentables pour la collectivité et l’État actionnaire empoche des dividendes sans avoir à augmenter les impôts. Certaines entreprises comme EDF sont stratégiques pour notre pays. Et beaucoup sont, pour moi, des « bijoux » de famille comme peut l’être votre résidence principale à votre échelle.

Or mon grand-père paysan qui m’a fait découvrir la science économique m’a toujours expliqué q’un sou est un sou. Qu’un sou qui rentre ne doit jamais ressortir et que l’on ne peut prendre un crédit que pour faire construire sa maison. Pour le reste, quand on n’a pas assez d’argent, on ne cherche pas à « péter » plus haut que son c…, enfin tout ça pour vous dire que vendre EDF et autres participations à vil prix puisque les marchés sont en train de massacrer les cours des entreprises dans lesquelles l’État détient une part significative, c’est comme revendre votre maison pour vous payer vos vacances d’été.

Quoi qu’en dise le gouvernement, ce ne sera pas pour faire de l’investissement mais de la dépense pure et simple.

Brader le travail des générations entières de nos anciens pour se payer jusqu’à la fin du mois. Pathétique rien que d’y penser.

Charles SANNAT

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