C’est une dépêche de l’AFP qui nous apprend que 68 % des salariés notent une dégradation de la qualité de vie au travail ces cinq dernières années, selon un sondage. En cause, notamment, le manque de temps, d’effectif et de reconnaissance financière.
Il ne reste plus que 6 % qui pensent qu’elle s’est améliorée… ce qui laisse songeur sur l’état des relations au sein de l’entreprise.
Alors les « méchants » patrons ne donnent plus d’augmentation, ce qui est logique lorsque plus de 10 millions de gens frappent à la porte, sans oublier la possibilité de délocaliser ou de robotiser. Bref, avoir un job par les temps qui courent vaut de l’or.
Mais ce n’est pas tout. Les relations se dégradent également fortement entre salariés, forcément gentils mais pas entre eux, puisque dans de plus en plus d’entreprises c’est un mauvais remake d’Un fauteuil pour deux qui se joue tous les jours. Les tensions montent au fur et mesure que la pression monte et que chacun souhaite sauver son poste… y compris au détriment de l’autre. Au final, tout le monde perd, ce que savent les policiers depuis la nuit des temps puisque c’est l’une des principales méthodes pour diviser les suspects et les faire parler !
Charles SANNAT
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