Sur le front de l’emploi et de l’activité économique dans notre pays, c’est toujours la Bérézina en dépit de l’air ravi de la crèche de notre ministre de l’Économie toujours aussi sympathique qu’incompétent.

La France a connu en 2013 62 252 défaillances d’entreprise, soit 1,7 % de plus qu’en 2012, selon des données provisoires de la Banque de France, arrêtées à la fin de décembre, qui traduisent en particulier les difficultés du bâtiment et des travaux publics (BTP) et du commerce.

C’est dans l’hébergement (hôtellerie au sens large) et la restauration, que l’augmentation des faillites est la plus importante (+ 5,4 %, à 7 600). Les activités immobilières (+ 3,5 %, à 2 156).

Le problème c’est que les faillites d’entreprises sont l’un des meilleurs indicateurs avancés car il s’agit là d’un véritable massacre sur le front de l’emploi salarié du secteur marchand et ce chiffre en dit beaucoup plus long que l’ensemble des discours lénifiants tenus par nos mamamouchis qui, encore une fois, affichent un optimisme béat de plus en plus insupportable tant la réalité quotidienne des gens est de plus en plus éloignée de l’image que tentent désespérément de véhiculer nos dirigeants. Mais ont-ils seulement compris ce qui est en train de se passer dans le vrai pays ?

Charles SANNAT

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