Le feu ça brûle et l’eau ça mouille, par l’OCDE…

L’OCDE vient de découvrir l’eau chaude. En effet, vu que les riches sont de plus en plus riches et qu’ils gardent même tous les sous pour eux (raison pour laquelle ils sont encore plus riches) sans même donner quelques kopecks aux pauvres, eh bien les pauvres sont de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux.

Au Monopoly aussi ça marche de la même façon. On commence la partie, on a tous les mêmes billets. À la fin du jeu, il n’en reste plus qu’un avec toute la mise et la seule façon de maintenir la solvabilité des autres joueurs (les perdants) c’est d’imprimer des billets (je pense que l’on a tous joué à ça au Monopoly pour ne pas finir la partie).

Bref, pour l’OCDE, si on donne plus de sous aux pauvres, il y aura plus de crôassance… C’est sûr ça, et même que l’eau ça mouille et que le feu ça brûle…

Charles SANNAT

PARIS, 9 décembre (Xinhua) – La croissance économique croît plus vite dans les pays où les inégalités de revenus diminuent que dans ceux où les inégalités de revenus augmentent, montre une nouvelle analyse de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiée mardi, selon laquelle, réduire les inégalités de revenus pourrait donner un coup de fouet à la croissance économique.

Selon le rapport intitulé « Trends in income inequality and its impact on economic growth », l’effet le plus important sur la croissance est provoqué par le creusement des inégalités de revenus entre, d’un côté, la classe moyenne inférieure et les ménages pauvres et, de l’autre côté, le reste de la société.

Le creusement des inégalités a coûté plus de 10 points de croissance au Mexique et à la Nouvelle-Zélande ces vingt dernières années, et entre 6 et 9 points aux États-Unis, en Italie et au Royaume-Uni, indique l’analyse, ajoutant que le même phénomène est également observé en Finlande, en Norvège et en Suède, où les niveaux d’inégalité étaient moins élevés.

À l’inverse, une situation plus égalitaire a contribué à faire progresser le PIB par habitant en Espagne, en France et en Irlande avant la crise, fait remarquer le rapport.

Selon les études, l’éducation joue un rôle clé dans le creusement des inégalités de revenus. C’est à cause de l’investissement insuffisant des ménages pauvres dans l’éducation que les inégalités pèsent sur la croissance.

Les inégalités agissent principalement sur la croissance en limitant les possibilités d’instruction des enfants issus de milieux socioéconomiques modestes, ainsi que la mobilité sociale et le développement des compétences, explique le rapport.

L’OCDE a estimé que les programmes de lutte contre la pauvreté ne pourront, à eux seuls, résoudre le problème et que l’augmentation de l’investissement social en faveur du renforcement de l’accès aux services publics, notamment à des services d’éducation, de formation et de soins de qualité, pourraient permettre d’améliorer l’égalité des chances à long terme.

 

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