L’OCDE exhorte le Japon à assouplir les impacts de la hausse de la taxe de vente

C’est la blague économique du jour. Il faut que la Japon augmente ses taxes et en particulier la TVA pour ne pas faire faillite tout de suite mais l’OCDE voudrait que le Japon « assouplisse » les impacts de la hausse de la TVA, ce qui veut dire que l’OCDE voudrait en clair une augmentation moins forte de la TVA qui va évidemment étouffer un peu plus la consommation nippone et donc la non-croissance japonaise…

Encore une fois, personne ne veut admettre qu’il n’y a plus aucune bonne solution ou solution facile pour sortir de la crise dans laquelle nous sommes. Quelles que soient les solutions, nous sommes dans une crise mondiale sans précédent et nous n’en sortirons qu’au prix d’immenses souffrances.

C’est la raison pour laquelle nous devons nous préparer.

Charles SANNAT

TOKYO, 22 septembre (Xinhua) – La Banque du Japon (BOJ), la banque centrale du pays, devrait prendre des mesures pour assouplir les effets négatifs potentiels de la prochaine phase de hausse de la taxe de vente prévue par le gouvernement, a indiqué lundi un responsable haut placé de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Rintaro Tamaki, secrétaire général adjoint de l’OCDE, a déclaré lors d’une conférence de presse à Tokyo que la hausse de taxe supplémentaire de 2 % prévue en octobre 2015 représentera un nouveau fardeau pour l’économie japonaise, la troisième plus importante du monde, alors que la croissance économique du pays a presque cessé après une hausse de la taxe de vente imposée en avril 2014.

Le ralentissement économique provoqué par le changement fiscal devrait être évité à travers « des mesures à court terme, dont une politique monétaire », a estimé M. Tamaki.

« La BOJ devrait s’engager le plus tôt possible à maintenir sa politique d’assouplissement monétaire » après 2015, en gardant un œil sur les hausses de taxes futures, a ajouté M. Tamaki.

Cependant, l’ancien vice-ministre japonais des Finances a mentionné que l’OCDE ne recommande pas de stimulus fiscal substantiel au Japon, compte tenu que la hausse de la taxe vise à améliorer la santé financière léthargique du Japon, la pire parmi les grandes économies développées du monde.

L’économie japonaise a connu une baisse réelle annualisée de 7,1 % au deuxième trimestre de l’année en raison de la hausse de la taxe de vente imposée en avril, et cette tendance suscite des doutes à savoir si le gouvernement devrait poursuivre ce changement fiscal en 2015.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a fait savoir qu’il prendra une décision finale sur le dossier d’ici la fin de l’année après avoir évalué les indicateurs économiques publiés jusqu’en décembre.