Les centimes d’euros sur la sellette à Bruxelles

« Tout plaide pour la suppression des pièces de un et de deux centimes d’euros, très onéreuses à produire, mais la réaction des citoyens pourrait être négative par peur d’une hausse des prix, a averti mardi la Commission européenne »…

Sans blague… les citoyens ne veulent pas payer plus… bon, voilà un sujet qui va occuper grandement tous les citoyens d’Europe. C’est parfait comme sujet de diversion car franchement on s’en fout complètement de payer quelques centimes de plus.

La preuve irréfutable par un calcul mathématique incontestable et très simple. Posons les données dudit problème mathématique :

Soit un salaire de riche en France Hollandaise d’un montant mensuel de 2 000 euros net.

Soit ce riche qui gagne 2 000 euros par mois ferait 100 achats de 20 € chaque mois.

Pour prendre le scénario le pire, en réalité il ferait 100 achats de 19,96 euros qui seraient systématiquement arrondis par les méchants commerçants à l’euro supérieur, soit une différence de 4 centimes supplémentaires par achat.

Soit 4 centimes que multiplie 100 achats est égal à 4 € de surcoût mensuel !

Maintenant, allez faire le plein sur l’autoroute plutôt que dans votre grande surface et vous obtiendrez un écart plus important, ou alors pensez aux augmentations d’impôts, ou alors pensez aux augmentations de charges, ou alors à l’augmentation de votre carte orange, ou encore à la flambée des prix de votre Caddie avec ou sans centimes en plus, bref, ce sujet est un non sujet mais qui est parfait pour me faire parler doctement le matin autour du zinc avec mon copain de café l’ami Bernard… Lui, il sera content : plus de ferraille à compter tous les soirs !

En réalité, comme on ne fait pas 100 achats par mois en moyenne, la différence sera de toute façon bien faible. Le problème de pouvoir d’achat des Européens n’est pas lié à des problèmes de centimes mais à des problèmes d’accès à l’emploi. Tout le reste, c’est pour amuser la galerie, et la galerie… c’est nous !

Charles SANNAT

Lire un article complet à ce sujet sur le site des Echos