« En mai dernier, des petits maraîchers ont reçu la visite d’un agent de la répression des fraudes, sur un marché en Ariège. Leur délit : vendre des plants de tomates non inscrites au catalogue officiel, et ne pas disposer de la carte de l’interprofession nationale des semences et des plants. Alors qu’ils encourent une amende potentielle de 450 euros, un collectif d’organisations appelle à un rassemblement le 15 janvier devant le siège de la répression des fraudes à Toulouse. Basta ! relaie leur appel.
L’État prétend ne pas avoir de moyens pour contrôler Monsanto, Spanghero ou les autres multinationales du commerce international et de la « malbouffe ».
Mais il en trouve pour contrôler des petits maraîchers qui vendent sur les marchés de proximité quelques plants de tomates ou de poivrons de variétés traditionnelles issus de leur propre production.
Ces maraîchers seraient coupables :
• de vouloir rester agriculteurs et de ne pas avoir pris, pour quelques plants vendus chaque saison, la carte professionnelle des semenciers ;
• de mettre à disposition des jardiniers une grande diversité de plants de légumes qui ne trouvent pas leur place au catalogue officiel.
Et… cerise sur le gâteau : la plupart des contrôleurs ne sont pas des agents de l’État mais des salariés de l’interprofession des semenciers. »
Vous pouvez aller lire la suite de cet article directement sur le site de Bastamag. Disons simplement que désormais faire son potager devient aussi un acte de résistance citoyen !
Charles SANNAT