L’échec des Quantitative easing

Voici les premières lignes du site du Forum monétaire sur lequel je vous conseille d’aller jeter un œil. C’est un site monétariste au bon sens du terme !

« Si l’on veut bien s’extraire un moment du conditionnement médiatique ambiant consistant à faire abusivement croire aux peuples, désespérés par la chute de leur niveau de vie et le chômage de masse qui les frappe dans un contexte d’impuissance généralisée des dirigeants politiques à proposer des solutions viables, que la destruction des monnaies via la création de liquidités ex nihilo illimitée et l’émission non stop de nouveaux crédits (c’est-à-dire de nouvelles dettes) toujours plus élevés qui ne pourront jamais être remboursés, comme la fixation arbitraire des taux d’intérêt à court terme à zéro négatifs par rapport à l’inflation, sont le remède à la crise dont on ne sort pas, précisément parce que ce sont ces faux-semblants qui ont sont la cause ; tout un chacun devrait admettre que les banquiers centraux, que plus personne ne contrôle et qui, eux-mêmes ont perdu le contrôle des mouvements de capitaux à force de les manipuler, sont littéralement devenus fous parce que coupés de la réalité. Oui, Ben Bernanke et les autres dirigeants des banques centrales japonaise, britannique et même suisse, sans aucun mandat électoral populaire pour décider de telles politiques ultralaxistes destructrices des grands équilibres monétaires, financiers, économiques et sociaux, conduisant à la dépression, sont de dangereux irresponsables.

L’échec de leurs Quantitative easing, manifestation aberrante du centralisme dirigiste monétaire et du keynésianisme socialiste les plus rétrogrades, dans la mesure où il conduit à la hausse des taux d’intérêt à long terme un peu partout en raison des anticipations inflationnistes qu’il suscite, a déjà commencé de détruire les marchés d’obligations. La destruction des marchés d’actions suivra en même temps que le dollar US vraisemblablement s’effondrera (principalement contre l’euro, le franc suisse voire le yen japonais) parce que la Federal Reserve US, dont le bilan hypertrophié par rapport à la taille du PIB des USA n’est plus constitué que d’actifs pourris sans valeur, fera faillite ou risquera de s’en rapprocher – et peut-être d’autres banques centrales avec elle –  faute de pouvoir continuer d’augmenter à l’infini leurs bilans pour approvisionner les marchés en moyens fiduciaires illimités. »

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