Le naufrage des finances publiques. Le trou béant de la sécu.

« Le déficit du régime général de la Sécurité sociale en France s’aggraverait à 14,7 milliards d’euros en 2015 sans mesure nouvelle d’économies, indique la Commission des comptes de la sécurité sociale, ajoutant que l’objectif d’un retour à l’équilibre est repoussé au-delà de 2017. Les branches maladie et famille seront mises à contribution dans le budget 2015 de la Sécurité sociale présenté ce lundi. »

On va donc à nouveau taper sur les seuls solvables dans ce pays, à savoir les familles avec deux salaires des classes moyennes. Ainsi, exit la prime à la naissance ou encore une modification des conditions d’accès au congé parental le tout mâtiné d’une bonne dose d’égalitarisme stupide et de théorie du genre nauséabonde où papa et maman devront porter le biberon à équivalent pour avoir droit au congé parental.

Ceci est totalement crétin et pour deux raisons. D’abord, un congé parental demande à l’un ou l’autre de mettre sa carrière entre parenthèse. Dans la conjoncture actuelle, demander aux deux membres d’un couple de le faire est kamikaze, ensuite le congé parental permettait justement à celui des deux (homme ou femme) subissant un aléa de carrière comme un licenciement à l’horizon de se mettre à l’abri quelques temps… Exit donc cette possibilité largement utilisée par le peuple d’en bas composé de sans-dents faisant tous bien ce qu’ils peuvent ! Mais cela nos ministres ne peuvent que l’ignorer et n’en n’ont juste pas conscience.

On est socialo, on n’aime donc pas la famille surtout si elle est un peu à droite avec quelques restes de catholicisme. On préfère les assistés, les vrais, ceux qui ne rapportent vraiment rien et coûtent de plus en plus cher aux autres qui sont de moins en moins nombreux à pouvoir payer l’addition du clientélisme du parti socialiste.

Charles SANNAT

Source La Voix du Nord ici