L’agence de presse RIA Novosti reporte les propos du président russe Vladimir Poutine indiquant « que le bilan économique provisoire de 2012 est plutôt satisfaisant, mais le ralentissement de la croissance survenu en fin d’année est préoccupant ».
Le taux de croissance devrait avoisiner les 3,5 % pour l’année 2012 ce qui reste décevant pour une économie émergente. Le taux de chômage reste relativement bas de 5,4 %, ce qui nous fait pâlir d’envie… mais le niveau de vie reste encore très différent.
Le président a conclu que « sur fond de tendances positives, l’évolution par à-coups de certains indicateurs économiques tout au long de l’année est alarmante ».
Encore un qui ne sait pas comment faire pour « restaurer » la confiance du consommateur…
Plus sérieusement, l’économie russe, dont la croissance et l’équilibre budgétaire reposent en grande partie sur l’exportation de pétrole et de gaz, est frappée de plein fouet par le ralentissement économique mondial et cela commence à se ressentir dans les indicateurs.
La dette russe a d’ailleurs progressé de plus de 14,2 % cette année.
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