Hollande et le «contrat historique» d’Airbus

François est content, pas le pape des pauvres, notre VRP vendeur d’avions normal…

Il faut dire qu’Airbus vient de signer un contrat pour la vente de 200 appareils pour plus de 18 miiliards d’euros ce qui en fait le plus gros contrat de tous les temps de l’aviation civile.

Alors que la crise de l’euro est finie dixit François Hollande et que la France n’en finie pas de s’enfoncer dans les affres de la rigueur le Président de la République a eu du mal à cacher sa joie à l’annonce d’un tel contrat. Encore un peu et on aurait cru qu’avec cette nouvelle, la France sortait pour toujours de la récession et que c’était le retour du plein emploi.

«Il s’agit d »un contrat historique par son ampleur (…) historique aussi par le lien entre une grande entreprise européenne et une grande entreprise asiatique. Il est historique parce qu’il ouvre des perspectives pour l’aéronautique mais également pour l’industrie entre nos deux continents», a déclaré le chef de l’Etat après la signature du contrat à l’Elysée ».

Et le Président de rajouter :

«Ce sont des chiffres impressionnants qui honorent l’industrie européenne et témoignent aussi de la vitalité de l’industrie indonésienne», s’est encore félicité François Hollande, soulignant le «partenariat stratégique» entre les deux pays. «Airbus, grâce à ce contrat, va pouvoir créer 5.000 emplois en France pendant 10 ans», s’est-il encore réjoui, soulignant qu’actuellement le carnet de commandes de l’avionneur européen «représente quatre années de production».

5000 emplois. Cocorico Monsieur le Président, bravo, très bien. Le problème c’est que l’économie française détruit plus de 100 000 emplois par an.

Voilà encore une belle séance de marketing et de communication politique. Nos dirigeants doivent à mon sens cesser ce genre de stratégies qui sont désormais contre-productives. On nous explique d’un côté que tout va bien, alors qu’en bas, les français voient que tout va mal. Résultat ?

La montée des « populismes » avec le PS qui n’arrive même pas au second tour d’une législative partielle.

Charles SANNAT

Lire un article du Parisien

Lire un article de l’Expansion