Gattaz critiqué après son appel à ne pas « stresser » les entreprises

« Stresser » : c’est le mot du jour. Le président du Medef, Pierre Gattaz, a une nouvelle fois rejeté mardi le terme de « contreparties » des entreprises dans le cadre du Pacte de responsabilité et demandé un moratoire sur des projets de loi qui « stressent » les patrons.

Il a épinglé des réformes qui, selon lui, « stressent » les entreprises. « Quand je vois les projets de loi dans les tuyaux, j’ai très, très peur », a dit le chef du Medef, qui en dénombre « une quinzaine », portant sur les stages, sur la pénibilité, sur la sanction des PME qui ne concluent pas d’accord sur l’emploi des jeunes et des seniors (contrats de génération) ou encore sur l’obligation d’informer des salariés en cas de cession d’entreprise. « Il faudrait qu’il y ait un moratoire sur ces projets de loi qui sont autant de stress sur le dos des patrons », a-t-il insisté.

Évidemment Gattaz s’est presque fait insulter par les bonnes âmes socialistes qui, je le rappelle, ne supportent aucune critique concernant leur action forcément juste et bonne et intelligente… alors que pour l’instant, tout ce qu’ils font tourne au fiasco ce qui est logique car les équilibres économiques sont si fragiles et précaires actuellement que changer les règles du jeu est très complexe et entraîne de très nombreux effets de bords absolument imprévisibles et généralement assez négatifs.

Bref, la socialie s’emporte contre le patron du Medef, qui n’est pas un saint, tel n’est pas le problème.

Le problème c’est que la croissance c’est les entreprises. Pas la dépense publique de l’État.

Le pacte de responsabilité, comme prévu, n’accouchera de presque rien, car notre pays est totalement verrouillé et bloqué aussi bien par une vision de nos politiques absurdes que par des lobbies des corps constitués et autres professions bénéficiant d’une rente quelconque de situation.

La seule solution c’est l’augmentation des impôts jusqu’à ce que mort s’ensuive. Nous en prenons le chemin.

Le manque de courage de ce Président et de ce gouverne-ment restera dans l’histoire de France.

Charles SANNAT

Lire en entier l’article du Parisien consacré à ce sujet