France : la mise en service de nouveaux trains régionaux coûtera 50 millions d’euros

PARIS, 21 mai – La mise en service de nouveaux trains régionaux, plus larges que les précédents, va nécessiter le rabotage de 1 300 quais pour un coût de 50 millions d’euros, ont annoncé mardi la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), et le principal gestionnaire des infrastructures ferroviaires en France, Réseau ferré de France (RFF).

« Afin de répondre à la hausse du nombre d’usagers, les régions françaises, qui ont le rôle d’autorité régionale de transport, ont commandé de nouveaux TER (trains express régionaux) plus capacitaires pour améliorer le confort et l’accessibilité des voyageurs », explique le communiqué.

Il s’agit de 182 rames TER Regiolis d’Alstom et de 159 Regio 2N de Bombardier qui entreront progressivement en service jusqu’à fin 2016, précisent la SNCF et RFF.

« La mise en circulation sur le réseau de cette nouvelle génération de trains, plus larges pour répondre aux attentes du public, requiert la modernisation de 1 300 quais sur les 8 700 quais du réseau ferré français. Ces trains sont aux normes internationales. Il s’agit de mettre les quais aux mêmes normes internationales », révèle le communiqué.

« Le calendrier des travaux, déployé de fin 2013 à 2016, correspond au calendrier de livraison des nouvelles rames dans les régions. 300 quais ont déjà été traités à ce jour, 600 le seront à la fin 2014 », est-il expliqué.

« Ces travaux d’adaptation de 1 300 quais font partie d’un plan d’actions défini en 2012, qui représente 50 millions d’euros, ce qui représente 1 % des 4 milliards d’euro annuels d’investissements consacrés à la maintenance, modernisation et développement du réseau », indique le document.

La largeur non adaptée des trains et le coût des travaux de rabotage n’ont pas manqué de susciter l’incompréhension. C’est le cas, par exemple, du secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, qui s’ est étonné qu’une telle situation puisse se produire.

« On a découvert le problème un peu tardivement », a reconnu au micro de France Info le porte-parole de RFF, Christophe Piednoël. « On fait notre mea culpa », a-t-il ajouté.

Agence de Presse Xinhua