PARIS, 28 juin – La dette publique de la France a augmenté de 36,5 milliards d’euros au premier trimestre 2013 pour représenter désormais 91,7 % du Produit intérieur brut (PIB) du pays, selon les données publiées vendredi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
La dette trimestrielle des administrations publiques, qui, selon les critères européens de Maastricht, correspond à l’ensemble des comptes nationaux (État, organismes divers d’administration centrale, administrations publiques locales et administrations de sécurité sociale), a atteint fin mars 1 870,3 milliards d’euros.
Cette hausse de 1,5 point de la dette française par rapport à la fin 2012 découle d’une hausse de l’endettement de l’État (+37, 3 milliards d’euros), alors que, souligne l’Insee, la dette des administrations publiques locales diminue (-3,3 milliards d’ euros).
Alors que la dette brute de la France ou dette de Maastricht est en augmentation de 1,5 point par rapport au trimestre précédent, suite à cette hausse de 36,5 milliards d’euros, sa dette nette a progressé « plus modérément », gonflant de 21,9 milliards d’euros.
Le traité européen de Maastricht, qui est entré en vigueur en 1993, définit les critères de convergence devant être respectés par les États membres adoptant la monnaie unique : l’euro. Le critère relatif au niveau de l’ endettement public prévoit qu’ il ne doit pas dépasser 60 % du PIB du pays.
Agence de Presse Xinhua