C’est une véritable charge qui est sonnée contre Moscovici, le plus pauvre des ministres de l’Économie que notre pays ait connu. Après Ségolène Royal, c’est au tour du ministre des Affaires étrangères de s’en prendre à l’organisation du ministère de l’Économie et des Finances avec l’amabilité suivante : « J’ai dirigé Bercy dans le passé et c’est vrai que Bercy a besoin d’un patron. Là vous avez plusieurs patrons et quelle que soit la qualité des hommes et des femmes et leur degré d’entente je pense qu’une coordination plus forte serait utile. »
C’est sympa pour Pierrot qui, heureusement, peut compter sur le réconfort de sa copine Marie-Charlène dont elle est le phare dans la tempête.
Chacun dans les ministères aiguise ses armes en vue du remaniement qui se profile et qui pourrait déboucher sur un gouvernement « resserré ». Comme il faut faire croire que l’on fait du nouveau avec du vieux, un coup il y a plein de ministres, puis le coup d’après grande innovation, il y a moins de postes.
On vous dira que c’est la « Ripoublique » irréprochable, que le gouverne-ment donne l’exemple dans cette période de vaches maigres.
Et puis tout continuera comme avant, comme c’est le cas depuis 40 ans. Au bout du compte, nous devrons tous payer le prix fort pour cette absence de courage généralisée au sein de nos « zélites ».
En attendant, nous pouvons contempler les mamamouchis s’entre-tuer politiquement.
Charles SANNAT
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