« Le niveau de vie médian a quasiment stagné en 2011, atteignant 1 630 euros mensuels selon l’Insee. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 530 euros annuels, alors que pour les 10 % les plus aisés, il dépasse 37 450 euros. Le taux de pauvreté a augmenté, avec 8,7 millions de personnes (soit 14,3 % de la population) qui vivent avec moins de 977 euros par mois. »
L’explication super simple et compréhensible par tous est la suivante : « Pour bien comprendre de quoi il s’agit, il convient de préciser que, selon l’Insee, le niveau de vie s’entend comme le revenu disponible du ménage – revenus d’activité, retraites, indemnités de chômage, assurance-vie, PEA, livret d’épargne populaire, épargne logement, prestations sociales, etc., le tout net des principaux impôts directs – divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Ces UC correspondent aux personnes qui composent le ménage. Elle sont calculées selon une échelle qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans. »
Vous n’avez rien compris aux unités de consommation ? Normal. Après tout, cela n’est pas fait pour que vous compreniez. Disons que la réalité, pour simplifier, c’est que chaque personne d’une famille dispose pour vivre de nettement moins mais alors de vraiment beaucoup moins que le salaire médian. Mais normalement, si vous faites vos courses vous-même, que vous n’êtes pas un ministre de gôche aux revenus plantureux, vous êtes bien au courant du prix de la baguette de pain et de la baisse de votre pouvoir d’achat que vous vivez quotidiennement.
Charles SANNAT
Lire l’article complet de La Tribune ici