Comment le RSI achète et bâillonne la presse ?

On me reproche assez souvent d’être un « ultralibéral »… ce qui n’empêche nullement les vrais ultralibéraux de m’expliquer que moi aussi j’ai été « contaminé » par 40 années de propagande socialo-communiste. Alors je tiens à le préciser. Je suis « bon sens-iste ». J’aime le bon sens. Mon action et mes propos sont guidés par cette approche du bon sens.

Alors le bon sens, en ce qui concerne les entreprises, c’est quoi ? C’est faire une immense différence entre une très grande multinationale dont les intérêts et les actions vont le plus souvent directement à l’encontre de l’intérêt des peuples et des nations, le plus souvent sans même payer les impôts sur les sociétés grâce aux procédés d’optimisation fiscale etc. et les TPE ou PME ou encore les entrepreneurs dont les problématiques et l’utilité sociale n’ont rien à voir.

Alors effectivement, j’ai tendance à être assez libéral pour ne pas dire très libéral avec nos petits patrons, ceux qui bossent tous les matins avec leurs quelques collaborateurs et qui, pour la grande majorité d’entre eux, font manger des familles tous les mois et sont des gens courageux (et comme partout il y a de sacrés imbéciles et caractériels).

En revanche, je suis assez « communiste » à l’égard de ces multinationales ou transnationales qui représentent, qui plus est, un immense danger pour la démocratie en pleine déconfiture et sous nos yeux, sous les coups de boutoirs de ces milliards qui achètent tout y compris les pouvoirs politiques à travers les lobbies.

Pour en revenir à nos petit entrepreneurs, je vous conseille la lecture de cet article consacré au régime du RSI dont l’exécrable réputation auprès de ceux qui y sont affiliés n’est plus à faire. Beaucoup d’énergie dépensée en pure perte par de petits chefs d’entreprises qui font face à une structure au comportement parfaitement déplacé et aux méthodes parfaitement contestables.

Ces entrepreneurs marchent pour protester et se retrouveront devant Bercy le 27 février. Il faut que nos politiques comprennent que la bataille de l’emploi se gagnera avec les entrepreneurs y compris les « autos » qu’ils viennent de supprimer purement et simplement, et que les grandes multinationales, les grands groupes eux, continueront à licencier massivement et à ne pas créer d’emplois en France car ils redéploient leur activité à l’international et laisse partir sans les remplacer la génération des baby-boomers.

Alors lisez cet article qui explique comment le RSI, organisme honni par les patrons mais aussi par toute la profession des experts comptables, achète le silence des médias… en achetant des espaces publicitaires massivement alors que le RSI n’a aucun besoin de faire publicité pour vendre ses non-prestations dans la mesure où l’affiliation au RSI est tout simplement obligatoire. Il n’y a pas le choix. Il n’y a donc aucune utilité de faire de la pub… cela répond donc à une autre logique.

Une logique que nous comprenons désormais tous, une logique de marché ou lorsque dans une situation de crise de la presse, vous êtes un « bon » client, forcément… on laisse moins de liberté aux journalistes pour parler des sujets qui fâchent, surtout si cela doit fâcher un annonceur.

Charles SANNAT

Lire ici l’article du site sauvons nos entreprises

 

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