CGPME : plusieurs « Florange » disparaissent chaque jour

Les chiffres viennent confirmer les faits. En 2012, le nombre de défaillances d’entreprises a augmenté de 2,7 %. Plus grave encore pour l’emploi, le nombre des PME de plus de 50 salariés concernées augmente de 18 %. Le point de vue de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME).

Bien loin des projecteurs médiatiques, ce sont plusieurs Florange qui disparaissent chaque jour dans l’indifférence générale.

Des drames humains
Les ponctions fiscales et les augmentations de charges récentes risquent d’accroître encore le mouvement, alors que 58 % des chefs d’entreprise se déclarent inquiets pour leur activité.

Ces défaillances, au-delà des conséquences économiques, sont autant de drames humains tant pour les salariés que pour les entrepreneurs engagés sur leurs biens propres.

Les conditions d’un rebond
Dans un tel contexte, la CGPME souhaite attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité, à l’instar de ce qui existe dans de nombreux pays, d’offrir la possibilité aux victimes de la crise de rebondir.

Or actuellement les chefs d’entreprise qui ont fait l’objet d’une liquidation judiciaire sont ensuite « marqués au fer rouge » par la Banque de France pendant trois ans.

La CGPME suggère que ne soient plus inscrites au fichier Banque de France que les seules liquidations ayant fait l’objet de poursuites judiciaires. Il conviendrait également que la Banque de France soit tenue d’informer les établissements financiers lorsque les informations recueillies sur le chef d’entreprise n’appellent plus de remarques particulières.

N’a-t-on le droit qu’à une seule chance ?

Avec tous nos remerciements au site JolPress.com