Cette start-up veut devenir le Nespresso du vin

C’est une information qui est fondamentalement sans importance, mais dans  notre pays pris dans des difficultés importantes et soumis à des politiques dont les décisions sont d’un creux abyssal, les gens, les vrais, eux, créent et inventent malgré tout. Je dis souvent que les solutions à la crise ne viendront plus de dirigeants lâches, dépassés et qui, d’ailleurs, ne croient plus dans un peuple dont fondamentalement ils ont peur. Les solutions ce sera vous, moi, eux, chacune et chacun de nous, car ensemble nous faisons l’économie et la France. Alors si cette information n’a aucune importance, elle révèle simplement un climat et un espoir. Il y en a plein d’autres, beaucoup d’entrepreneurs se lancent malgré la crise et les obstacles. Si nous n’avons rien à attendre de notre classe politique désespérante, il n’en va pas de même du peuple. Notre peuple est la solution. Il ne le sait pas encore. Mais c’est là que réside l’espoir.

Charles SANNAT

« 10-vins, une jeune société nantaise, veut bousculer le marché du vin en développant une technologie permettant de déguster un verre à la maison, sans avoir à déboucher une bouteille.

Comment déguster un bon vin chez soi dans les meilleures conditions sans ouvrir une bouteille ? C’est l’équation a priori insoluble que tente de résoudre la start-up 10-vins. Fondée par trois passionnés d’œnotourisme, cette jeune société nantaise planche sur l’élaboration d’une machine capable de servir en une trentaine de secondes du vin au verre, à la bonne température et au bon niveau de carafage, permettant d’en apprécier tous les arômes. À la manière d’une machine Nespresso pour le café.

Les fondateurs, ingénieurs de formation, travaillent sur le concept depuis 2010. Assistés par 3 œnologues, ils ont déjà développé une vingtaine de prototypes et ont déposé un brevet l’an dernier. La commercialisation de la machine, baptisée « D-Vine » (prononcez « Divine »), est attendue à la fin de l’année, à un prix tournant aux alentours de 200 euros. « Notre objectif est d’en vendre un millier d’unités dès cette année, au moment des fêtes de Noël », explique Thibaut Jarrousse, co-fondateur de 10-vins.

En attendant, la start-up a déjà commencé depuis fin 2012 à vendre les flacons qui devront être insérés dans la machine, qui peuvent être consommés tels quels. D’une capacité de 10 centilitres, ces grandes éprouvettes, conditionnées par un prestataire extérieur, Wine in Tube, permettent de conserver le vin pendant 3 ans. Un moyen de découvrir des châteaux renommés sans avoir à débourser des sommes folles : comptez entre 1,9 et 16 euros pour l’une des 20 références de rouge et de blanc sélectionnées par 10-vins.

Évidemment, à volume comparable, cela coûte plus cher que si l’on achetait la bouteille entière. « En moyenne, le tarif est de 30 à 40 % plus élevé. Autrement dit, pour le prix d’une bouteille de 70 centilitres, vous avez 5 flacons de 10 centilitres. C’est l’équivalent de ce qui se pratique en restauration », justifie Thibaut Jarrousse. Pour faire connaître son produit, 10-vins propose aussi des « web-dégustations », qui permettent aux internautes de goûter leur nectar en compagnie d’experts qui pourront les éclairer sur leurs caractéristiques.

Les débuts sont encourageants : la start-up a déjà vendu environ 10 000 flacons en 2013, dont les deux-tiers sur Internet et le reste dans les quelques points de vente spécialisés dans lesquels ils sont distribués à Nantes, Laval et Paris. Surtout, les investisseurs paraissent eux aussi séduits : la société a levé 250 000 euros l’an dernier. Un amorçage réussi, auquel n’est pas étranger le prix remporté l’an dernier à Start West, un concours de start-up qui récompense chaque année des sociétés innovantes et dont l’édition 2014 se déroulera à Nantes ce mercredi 9 avril. « Cela a créé l’étincelle qu’il nous fallait pour démarrer notre business, en rassurant les banques et en attirant l’œil des business angels », souligne Thibaut Jarrousse.

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