Lavrov et Kerry d’accord pour que l’enquête sur le crash du MH17 se fasse sous la direction de l’OACI

MOSCOU, 19 juillet (Xinhua) – Les chefs de la diplomatie russe et américaine ont accepté samedi que l’enquête sur le crash de l’avion malaisien en Ukraine se fasse sous la direction de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

« Au cours d’une conversation franche et directe, le ministre et le secrétaire d’État ont convenu de ce point principal – la nécessité d’une enquête internationale absolument impartiale, indépendante et transparente sur le crash de l’avion malaisien, » a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères, citant une conversation téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État John Kerry.

Les diplomates ont convenu que « toutes les preuves, y compris les enregistreurs de vol, devraient être rendues disponibles pour examen dans le cadre d’une enquête internationale et toutes les conditions nécessaires devraient être créées sur le terrain pour garantir l’accès de l’équipe internationale d’experts », indique le communiqué.

Ils ont appelé les parties en conflit en Ukraine à adhérer à l’accord de Genève du 17 avril, lorsque la Russie, l’Ukraine, les États-Unis et l’Union européenne ont établi des objectifs en matière d’arrêt de la violence et de réforme constitutionnelle.

Samedi également, le président russe Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel ont insisté sur l’importance d’une enquête « complète et impartiale » sur les circonstances du crash de jeudi dans l’est de l’Ukraine, qui a coûté la vie aux 298 personnes à bord.

Les deux dirigeants ont expliqué que le bain de sang devait s’arrêter immédiatement dans l’est de l’Ukraine, et que les négociations du groupe de contact réunissant les représentants des régions touchées par le conflit devaient reprendre.

Ils ont également convenu qu’il « serait d’une importance fondamentale » de mettre en œuvre l’initiative russe sur la présence d’observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe à deux points de contrôle de la frontière russo-ukrainienne.

Agence de Presse Xinhua