Nigel Farage au Parlement européen

Il a refusé de s’allier à Marine Le Pen car il ne voulait pas prendre le risque d’être qualifié au Royaume-uni « d’extrême droite » et pourtant sa diatribe, soit dit en passant parfaitement factuellement justifiée, ressemble à s’y méprendre à un discours économique et politique frontiste ou encore « mélenchonniste »…

Reste que jamais les eurosceptiques n’ont été aussi nombreux qu’à Bruxelles et que l’éclatement politique de l’Europe pourrait bien être le fait des Anglais avec une sortie du Royaume-Uni de l’Europe. Cela serait un précédent qui créerait une onde de choc sans précédent.

En clair, l’explosion politique pourrait venir des Anglais et l’explosion économique de l’euro des faiblesses françaises.

L’Europe, quoi que l’on dise, vit probablement son crépuscule en tout cas dans cette forme et ce serait nécessaire. L’idée européenne, elle, doit survivre et survivra à ces crises.

Charles SANNAT