La chute des ventes de logement alarme les promoteurs immobiliers

Voila ce que nous apprend cet article du Monde : « Les promoteurs ont le moral en berne : les ventes de logements poursuivent depuis huit trimestres consécutifs leur inexorable chute. Elles sont en baisse de 7,8 % sur les neuf premiers mois de 2014 par apport à la même période un an plus tôt. « À ce rythme, nous aurons vendu 71 000 logements en 2014, contre 110 000 en 2011. Cela représente une perte de 60 000 emplois dans toute la filière », se désole François Payelle, le président de la Fédération des promoteurs lors d’une conférence de presse le 20 novembre… »

Mais comme depuis 40 ans, on va encore gloser à l’infini sur des questions du type « et que faut-il faire pour relancer la construction de logements neuf » !! Hahahahahahahaha c’est excellent ! Sauf que l’on ne fera rien ou pas grand-chose puisque de toutes les façons les caisses sont vides. Totalement, désespérément vides.

Pour ne rien arranger, on apprend que « deux faits sont préoccupants. Les clients qui achètent un logement pour eux-mêmes, les accédants, sont en fort recul de 13 % au troisième trimestre après – 12 % au deuxième trimestre. Quant à ceux qui voudraient investir dans l’immobilier, leur nombre demeure stable à un faible niveau : on ne les voit pas se ruer vers les bulles de vente, ces bureaux de vente provisoires implantés non loin des chantiers ».

Pour l’immobilier, la messe est dite, entre marché baissier, explosion de la bulle immobilière après 14 ans de hausse le tout dans un contexte de taux d’intérêt au plus bas (je vous laisse imaginer la tête des prix immobiliers en cas de hausse même modérée des taux) ainsi que de fiscalité punitive et confiscatoire, il est grand temps de fuir l’immobilier de placement… Alors à votre avis, il reste quoi comme placement ? Et ne me parlez pas de l’assurance vie avec de bonnes obligations d’États en faillite comme vient de l’expliquer le président letton…

Préparez-vous, pensez or, argent et PEBC… Il est déjà trop tard pour les réponses collectives.

Charles SANNAT

Source Le Monde ici