Fin de l’EURO !! Berlin invite la Grèce à introduire une monnaie parallèle

On va bien finir par y arriver à la sortie de l’euro par la Grèce, et c’est d’ailleurs la meilleure des solutions économiques.
Politiquement, ce ne sera tout de même pas neutre, ne serait-ce parce que quelle que soit la façon de l’habiller… cela veut dire que l’euro n’est pas irréversible.
Si la Grèce sort de l’euro même avec une « monnaie parallèle », cela veut dire que l’euro n’est pas une autoroute sans sortie.
Nous pourrons alors poser le véritable sujet : l’euro, encore ou plus du tout ?

Charles SANNAT
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a conseillé à la Grèce d’adopter une monnaie parallèle à l’euro au cas où Athènes n’arriverait pas à s’entendre avec ses créanciers internationaux sur un nouveau programme de soutien.

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a admis la possibilité d’introduction d’une monnaie parallèle en Grèce en cas d’échec des négociations du pays avec ses créanciers internationaux, a annoncé vendredi l’agence Bloomberg, citant une source qui a requis l’anonymat. D’après la source, le ministre allemand a fait cette déclaration lors d’un entretien privé avec d’autres financiers européens.

Selon Bloomberg, cette position montre que Berlin envisage le pire scénario pour Athènes. Bien que la chancelière fédérale Angela Merkel ait à plusieurs reprises déclaré qu’elle voulait voir la Grèce rester dans la zone euro, Wolfgang Schäuble n’exclut pas la possibilité d’une sortie du pays de l’union monétaire.

En février dernier, les analystes de Goldman Sachs ont émis l’hypothèse selon laquelle la crise financière grecque pourrait aboutir à l’introduction de certificats de reconnaissance de dettes (IOU) dans le pays. Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a déclaré le 11 mai que la situation financière dans le pays était au plus mal et que la « crise des non-paiements » pouvait arriver dans les quelques prochaines semaines.

La Grèce a encore jusqu’à juin pour s’entendre avec les créanciers internationaux sur un nouveau programme de soutien. Or, le pays a besoin d’argent aujourd’hui même, car il n’est plus en mesure de servir sa dette avec ses ressources intérieures.

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