État, commerce : les déficits de la France sans signes de décrue

Voici comment débute cette dépêche AFP :

« Un déficit commercial qui ne se résorbe pas et un déficit de l’État qui se creuse : les chiffres révélés mardi montrent que les réformes en France produisent leurs effets sur les finances publiques, mais pas encore sur l’activité.

Le déficit commercial s’est établi en juillet à 5,5 milliards d’euros, stable par rapport à son niveau de juin, et atteint en cumulé 34,8 milliards d’euros depuis le début de l’année, à peine mieux qu’à fin juillet 2013 (où il ressortait à 35,9 milliards), selon un communiqué des Douanes paru mardi. »

Ou encore :

« Le déficit de l’État fin juillet atteignait 84,1 milliards d’euros, contre 80,8 milliards un an auparavant. »

Sans oublier le…

« Par ailleurs les recettes sont en forte baisse (170,1 milliards à fin juillet, -6,3 milliards sur un an). »

Nous sommes donc sur une pente d’environ 4 à 5 % de déficit sur PIB, soit entre 150 et 200 milliards d’euros qui viendront s’ajouter à notre endettement déjà considérable, nous ne vendons plus grand-chose car notre industrie a été laminée, notre croissance est en berne, les impôts augmentent et nous n’avons plus aucun levier d’action économique puisque l’ensemble de notre souveraineté économique a été transféré à Bruxelles.

L’Europe, à cause de la France, se dirige donc tout droit vers une nouvelle crise de confiance majeure. Hollande devra faire une austérité d’autant plus forte qu’il n’a rien fait jusqu’à présent, et l’austérité c’est la récession et la déflation assurées avec une baisse des rentrées fiscales monumentale qui viendra aggraver les déficits comme ce fut le cas en Grèce mais qui permettra à nos grands zamis les Zallemands d’acheter quelques fleurons français à très bas prix.

Charles SANNAT

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