Diamants de synthèse et imitations

Le diamant a toujours été copié, imité, mais jamais égalé. Si le diamant de synthèse a été produit à partir des années 50 pour une utilisation industrielle, on en voit de plus en plus en joaillerie. Mais compte tenu de sa rareté et de ses conditions de formation exceptionnelles, le diamant naturel est le seul placement refuge digne de ce nom. Le marché du diamant d’investissement est exclusivement naturel.

Diamant synthétique - Creative Commons Steve Jurvetson

Le zircon

Les pierres naturelles comme le quartz ou le zircon transparent ont été parmi les premières imitations du diamant, au même titre que le verre et le strass.

Les « faux » diamants

Des scientifiques ont réussi à créer des pierres aux caractéristiques proches de celles du diamant. Le Cubique Zirconium (C.Z.) ou oxyde de zirconium ou zircone est, jusqu’à présent, l’imitation la plus proche du diamant. Bien que plus solide (9 sur l’échelle de dureté de Mohs), la moissanite (carbure de silicium artificiel) n’a pas l’éclat du C.Z.

Les diamants de synthèse

Une autre technique consiste à recréer le procédé naturel de création du diamant, par hautes pressions et haute température (procédé HPHT). La technique CVD (Chemical Vapor Deposition), utilisée en industrie, consiste à déposer une couche de diamant sur des outils pour les rendre plus solides.

Dans cette note, nous expliquions que le diamant de synthèse ne pouvait pas constituer un placement refuge. Il faut être un spécialiste pour faire la différence entre un diamant naturel et une imitation. Le meilleur moyen d’attester qu’un diamant est bien naturel, c’est qu’il soit certifié par l’un des plus grands laboratoires de gemmologie reconnus (G.I.A., H.R.D. ou I.G.I.).

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