Corrigé de l’exercice « que faire lorsqu’il ne vous reste plus que 500 euros » !!

Vous avez été quelques-uns à trouver la bonne solution ou ce qui peut-être considéré comme une « bonne » solution pour s’en sortir.

Alors effectivement, monter le tout en 48 heures et être prêt en moins de deux jours ne sera pas évident pour ne pas dire impossible mais l’idée, encore une fois, c’était d’être simplement prêt très vite et donc ne pas avoir une idée aussi fumante que fumeuse mais nécessitant des fonds, des crédits bancaires et tout le tintamarre.

Alors quand il n’y a pas beaucoup d’espoir et qu’il ne vous reste plus grand sous en poche, vous avez tout simplement la possibilité de vous approvisionner dans une catégorie de produits qui va vous plaire par exemple chez les grossistes de Saint-Ouen spécialisés en chinoiseries diverses et avariées en provenance de la grande mondialisation.

Pour gagner sa vie vite, simplement et efficacement, il n’y a que le commerce qui est le 2e plus vieux métier du monde. J’achète et je revends.

Pour revendre, des simples tréteaux de chez Brico-machin accompagnés d’un drap, d’une nappe ou de n’importe quel autre tissu trouvé dans une vieille armoire. Vous n’êtes pas couturier ? Pas grave, les bidules autocollants vous permettront de mettre ce tissu à la taille de vos tréteaux. Vous achetez 200 euros de camelote, puis vous revendez. Bénéfice : le double. À titre d’information, il ne s’agit pas de devenir riche mais de s’en sortir rapidement sans presque un sou en poche. Vous pouvez faire cela avec les fruits, les légumes ou encore les confitures. Beaucoup ont proposé de s’installer à la Défense et de cirer les chaussures ! Pourquoi pas évidemment. Pour que votre activité soit légale, vous ne pourrez pas cirer les pompes des cadres sur la voie publique sans autorisation, mais rien ne vous empêche de le faire dans le hall d’une tour de la Défense. Je suis persuadé qu’on vous autorisera à le faire en s’y prenant bien.

Il vous faudra vous « enregistrer » et le régime des auto-entrepreneurs est là pour cela. C’est simple et rapide.

Il vous faudra également une carte de « commerçant non sédentaire » que vous demanderez à la préfecture de votre domicile. Obtention gratuite.

Un smicard coûte moins de 85 euros par jour avec les charges. En clair, si vous achetez 100 euros de marchandises que vous appliquez un coefficient de 2,5 ce qui vous fait 250 euros de CA alors vous êtes dans les clous. Vous aimez les sacs à mains ? Revendez-les ! Vous voulez les cigarettes électroniques à la mode ? Revendez-les !!

Voici un exemple de grossiste en chinoiseries avec les prix de gros c’est ici.

Pour votre carte de commerçant non-sédentaire c’est ici, à noter que si vous vendez dans votre commune de résidence cette carte n’est pas nécessaire. Ensuite, vous pouvez vendre dans les foires, salons et brocantes, vous pouvez aussi louer des espaces dans les centres commerciaux (attention c’est très cher) mais le mieux et le plus simple c’est de commencer par les marchés, tout simplement. Le mètre linéaire coûte quelques euros… Attention, dans un marché comme dans une boutique c’est l’emplacement qui compte. Quoi qu’en dise la loi… prévoyez le « pourboire » du « placier »… sinon vous serez mal placé. Il n’y a aucune corruption dans notre pays comme tout le monde le sait… Mais préparez quand même le billet, hélas.

Cette méthode fonctionne très bien. C’est une véritable solution pour s’en sortir ou pour pallier une situation difficile et « bricoler » en attendant des jours meilleurs. Il faudra vous lever tôt (très tôt). Vous aurez chaud l’été et très froid l’hiver. Vous devrez prévoir au moins deux boîtes de raviolis pour votre déjeuner au mieux vers 14 heures !! Mais vous gagnerez votre vie. Je sais de quoi je parle car lorsque j’étais jeune, sans sou et ayant besoin d’argent, j’ai tout simplement fait… les marchés et cela fonctionne. Cela vous apprend surtout qu’avec un tout petit peu de débrouillardise on s’en sort mais au-delà de tout, cela vous démontre surtout qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur ni du présent ni de l’avenir. Et c’est l’une des choses les plus rassurantes que de ne pas avoir peur.

Puis vos produits, vous pourrez un jour les vendre par Internet, créer votre start-up, avoir de belles idées, tenter d’autres aventures… MAIS dans un premier temps, vous aurez de quoi payer votre loyer et votre nourriture.

Il existe de multiples façons de s’en sortir. Beaucoup ont proposé également d’acheter quelques outils sur Le Bon Coin et de proposer des services de jardinage. C’est une bonne idée, simple, rapide, que l’on peut mettre immédiatement en place. C’est la même chose avec celui qui veut vendre des crêpes ! Ceux qui ont une compétence en math peuvent évidemment donner quelques cours particuliers et rapidement subvenir au minimum vital. Encore une fois, il ne s’agit pas d’être riche mais de parer au plus pressé.

Je vous souhaite à toutes et tous bon courage, et je vous remercie sincèrement d’avoir été aussi nombreux.

Charles SANNAT