Allemagne : Merkel refuse d’augmenter les dépenses publiques

Nein, Nein et toujours Nein… Au moins Angela est assez constante dans ses décisions. Relance par la création monétaire ? Nein. Relance par le déficit budgétaire ? Nein ! Pas de relance avec de l’argent que l’on n’a pas. Conclusion ? Hollandouille va finir par se faire virer à coup de tatanes par le peuple français puisqu’il n’arrive strictement à rien si ce n’est à faire croire qu’il gagne un peu de temps. Le problème c’est que la situation s’aggrave et qu’il arrivera un moment où cacher l’ampleur du désastre économique ne sera plus possible.

Charles SANNAT

BERLIN, 4 novembre (Xinhua) – La chancelière allemande Angela Merkel a fait savoir mardi que son gouvernement s’en tiendrait à son objectif budgétaire et n’augmenterait ni les dépenses gouvernementales ni ne lèverait de nouvelles dettes afin de stimuler l’économie.

Lors d’une réunion de l’association patronale allemande à Berlin, Mme Merkel a indiqué que l’économie allemande était stable, mais faisait face à des risques dus aux tensions géopolitiques à l’étranger.

L’investissement est nécessaire pour promouvoir la croissance, a-t-elle dit, réitérant que son gouvernement ne dépenserait pas davantage que ne le prévoyaient ses plans actuels, ni ne contracterait de nouvelles dettes. Au lieu de cela, son gouvernement encouragera l’investissement privé en allégeant les charges des entreprises.

« L’investissement est nécessaire, mais sans nouvel emprunt », a réaffirmé la chancelière.

Le gouvernement allemand s’est fixé l’objectif d’atteindre l’équilibre budgétaire l’année prochaine pour la première fois depuis 1969. L’équilibre budgétaire est raisonnable compte tenu des défis de la démographie allemande, a fait remarquer Mme Merkel.

L’économie allemande connaît un ralentissement alors que les exportations ont chuté et que la confiance des investisseurs est ébranlée par les incertitudes externes liées à la croissance mondiale modeste et aux tensions en Ukraine et au Moyen-Orient.

Le gouvernement allemand a revu à la baisse ses prévisions de croissance de 1,9 % à 1,2 % le mois dernier.