Alerte aux retraites : pourquoi les cadres pourraient bien être en train de cotiser pour rien

Si rien n’est fait, l’organisme qui gère les pensions de retraites des cadres n’aura, en 2018, plus assez de réserves pour les payer intégralement… Le problème de la solvabilité des caisses de retraite ce n’est pas pour le siècle prochain. Le problème des retraites c’est maintenant. Les caisses sont vides. Le nombre de retraités explosent. Les caisses n’arrivent même plus à faire face à l’afflux de nouveaux dossiers. Notre pays est dans une situation financière épouvantable. Préparez-vous. Retraités, pensez à vous prévoir un habitat aussi autonome que possible. Potager, poêle à bois et le maximum d’économies possible assurées par de l’or et de l’argent métal.

Charles SANNAT

Atlantico : Le régime des cadres est de plus en plus en difficulté. En juillet dernier, l’organisme gérant les retraites complémentaires des cadres, l’Agirc avait annoncé un déficit record de 1,4 milliard d’euros pour 2013. Comment expliquer cette situation ? Quelle en est la gravité ?

Philippe Crevel : La situation est d’une simplicité biblique. Le nombre de retraités augmente avec le vieillissement de la population. À cette évolution naturelle, il faut y adjoindre un effet de cohorte. Les retraités des plus anciennes générations avaient des pensions réduites car ils n’avaient que peu cotisé, les régimes complémentaires ayant été institués en 1947 pour l’AGIRC et en 1961 pour l’ARRCO. Leur généralisation à tous les salariés est assez récente car elle date du début des années 70. Les retraités des générations 20 et 30 sont, au fur et à mesure, remplacés par de jeunes retraités issus du baby-boom qui ont, de ce fait, cotisé aux régimes complémentaires durant toute leur vie professionnelle et dont les pensions complémentaires sont donc plus importantes.
« Avant j’étais folle,

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